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Colloque du CERLI 2007

Voies/Voix de l'indicible dans la littérature et les arts fantastiques et de
science-fiction
 
22-24 novembre 2007 - Université du Maine (Le Mans) ; Dir. Françoise Dupeyron-Lafay, Lauric Guillaud & Nathalie Prince. Ce colloque réunit sur le site de l'Université du Maine (Le Mans) les chercheurs de trois centres et équipes de recherches : le Cerli (Centre d'Etudes et de Recherches sur les Littératures de l'Imaginaire, Paris XII-Créteil), le Grilum (Groupe Inter-Langues de l'Université du Maine), et l'Erlilium (Equipe de Recherche en Littérature et en Linguistique de l'Université du Maine). 
 
Présentation
Les littératures fantastiques et de science-fiction se posent explicitement comme des littératures de la limite, de la frontière et comme des littératures de la transgression ou de la déchirure de cette limite ou de cette frontière. Ces littératures de l’imaginaire rencontrent naturellement la question de l’indicible ou celles, conjointes, de l’invisible ou de l’irreprésentable. Il nous est apparu judicieux de poser la question des indicibles de ces littératures et des arts de l’imaginaire. Peut-on penser le fantastique, la science-fiction, sans justement l’évocation ambiguë d’un indicible ou d’un ineffable ? Dès lors, avec cette évocation se pose le problème de la théorisation des genres, en même temps que celui de leur définition ou de leur délimitation. Par là, on pourra s’interroger, bien évidemment aussi, sur la question de la figuration dans les autres arts de l’imaginaire, et notamment envisager la question de l’image et la notion d’infigurable, ou les notions des transgressions par l’image, de la figuration de l’indicible ou de la textualisation de l’irreprésentable. Songeons aux difficiles descriptions des peintures impossibles, celles de Dorian Gray de Wilde ou du Chef-d’œuvre inconnu de Balzac. Ce colloque se donne comme objectif de représenter les approches les plus diversifiées : des analyses d’un artiste ou d’un auteur, d’une œuvre précise, d’un courant, d’une période, d’une thématique pourront être envisagées dès lors que des discussions autour de la figuration et de l’expression de l’indicible et de l’irreprésentable seront mises au jour. Les questions théoriques (comment évoquer les monstres ? comment suggérer des effrois improbables ? comment dire l’indicible ? comment suggérer l’infiniment lointain ou le définitivement étranger ?), les questions poétiques (comment les blancs, les silences, les parenthèses et les suspensions contribuent-ils paradoxalement à l’élaboration d’un sens ?), les questions esthétiques (l’image impossible) ou encore les questions thématiques (les horreurs invisibles, les absences, les mondes perdus, l’insensé…etc.) seront les bienvenues.
 
 
 



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